02/11/2012

Documentaire : Brassens et La Jeanne

 
"La Jeanne", celle de la chanson.... Elle était la muse, l'amante, l'ange gardien d'un jeune artiste qui deviendra Brassens.
C'est dans l'atelier de la couturière que le chanteur a composé une grande partie de son oeuvre.
Cette histoire d'amour est à découvrir dans un documentaire inédit.
L'auteur du film, Delphine Deloget a retrouvé des images, des lettres, des témoignages sur cette étrange relation et sur la passion qui est née entre ces deux personnages.
C'est la première fois qu'est racontée cette histoire intime.
"Elle est un peu folle", c'est ce qui revenait souvent à la bouche de Georges Brassens lorsqu'il évoquait Jeanne.
Sûrement parce que cette "folie douce" le fascinait et lui a permis de devenir l'artiste qu'on connaît.
 
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Il s'agit d'un documentaire de la réalisatrice Delphine Deloget (cooproduction Aligat et France 3 Bretagne) diffusé en 2011 sur France 3 .

Voilà la présentation de ce documentaire sur France 3

Que savons-nous de Jeanne, celle qui fût l’amante (beaucoup plus agée), la confidente et l’ange gardien de Georges Brassens ?

"Chez Jeanne, la Jeanne...". Tout le monde connaît la chanson de Brassens "l’ours mal léché de la chanson", dont le répertoire exigeant et populaire a traversé les générations. 

Mais savons-nous qui est cette Jeanne, celle qui fût l’amante, la confidente, l’ange gardien de Georges Brassens ?


Lorsque Georges Brassens rencontre Jeanne, il n’est pas encore Brassens.

Nous sommes en 1943, à Paris, pendant l’occupation. Arrivé de sa ville natale, Sète, qu’il a dû quitter quelques années auparavant, il a tout juste 22 ans. Elle en a 52.Trente ans les séparent et pourtant ils tombent immédiatement amoureux. Elle est charmée par sa beauté. Lui, par la liberté et la force de cette femme.


"Elle est un peu folle", c’est ce qui revenait souvent à la bouche de Brassens lorsqu’il évoquait Jeanne. Sûrement parce que cette "folie douce" le fascinait et lui avait permis de devenir l’artiste que l’on connaît.


C’est chez Jeanne que Georges affirma ses convictions et écrivit l’essentiel de son œuvre. Sans Jeanne, Brassens n’aurait peut-être jamais existé. Le chanteur lui resta fidèle toute sa vie et même au-delà, quand Brassens le Sétois ira s’installer en Bretagne à la mort de Jeanne.


Jeanne n’est pas une relation secrète, mais Brassens l’a toujours gardée dans l’ombre. De leur histoire, il reste peu de traces : des chansons, des lettres, un journal intime et des images filmées par Brassens lui-même. Des fragments de vie éparpillés, comme des traces inconscientes... comme si Brassens n’attendait qu’une chose : qu’on raconte enfin son histoire, celle de la rencontre improbable entre une petite couturière sans le sou et un jeune poète qui, ensemble, donnèrent naissance à Brassens l’artiste consacré et reconnu.

Une histoire étonnante et rare de passion plus ou moins contenue, de reconnaissance explicite, l’une des faces cachées d’un poète-chanteur très pudique, d’un homme au caractère singulier.

  Brassens - Jeanne 

 

Personnage incontournable de la vie de Brassens, Jeanne le Boniec, mariée à Marcel Planche, est une amie de sa tante, qui habite à deux pas, au fond d’une impasse : l’impasse Florimont. Elle connaît déjà Georges, lui a envoyé des colis en Allemagne, et entretient avec lui une correspondance. Brassens restera à l’impasse 22 années durant ! Ce lieu est pour lui, au N°9 à côté d’une grille, un véritable taudis, sans eau, sans électricité, sans gaz, avec un lit-cage, mais une formidable planque, où il trouvera la chaleur d’une seconde famille, entouré d’amour et d’encouragements permanents… « Chez Jeanne, la Jeanne Son auberge est ouverte, aux gens sans feu ni lieu On pourrait l’appeler l’auberge du Bon Dieu…. »

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